Vancouver - ville verte du 22ème siècle
Une mégalopole aux airs de "greenest city". Voilà la conclusion que l'on a fait après avoir traversé la ville. Cette découverte étonnante nous a pousser à faire quelques recherches et demander quelques explications à l'office du tourisme.
La raison d'une ville aussi "verte" ? Grâce à Gregor Robertson, figure de l'écologie et du dynamisme Canadien, qui préside Vancouver depuis maintenant près de 8 années. Cet homme au parcours plus qu'atypique (Étudiant en biologie, marin dans le Pacifique, Cowboy mais également fermier) est un véritable ambassadeur de choix pour cette ville nouvelle.
Depuis 2009, le maire a fait le choix dès le lendemain de son investiture, d’interroger plus de 35000 résidents ainsi que 200 associations et groupes professionnels inhérent à la ville afin de proposer un véritable « bond écologique ». La municipalité ne s'est jamais soucié du risque et des investissements nécessaires et n'a pas hésité à se précipiter dans une course contre la montre afin d'optimiser cette mégalopole.
Une prise de conscience et de nombreuses mesures
Quand on se promène dans Vancouver, on peut s'apercevoir très vite d'installations peu commune en France. Tout d'abord, des kilomètres de câbles électriques au dessus de nos têtes. En fait, un réseau de bus électriques et de métros aériens sillonnent la ville dans son intégralité ce qui permet aujourd'hui à quiconque de se rendre rapidement ou bon lui semble sans prendre la voiture. On trouve aussi des sorte de bateaux sur l'eau (seabus) qui traversent la rive pour rejoindre North Vancouver et des pistes cyclables en grand nombre. Cette logistique assez impressionnante nous a permis de conclure de tout est fait pour simplifier la vie des travailleurs, résidents, touristes et autres acteurs de la ville, sans prendre sa voiture et ainsi polluer.
On a été surpris de voir des sortes de potagers urbain. Chaque personne possède une box pour cultiver ce qu'il souhaite. Le but est de manger local pour importer moins.
Un potager communautaire à l’angle de East 12th Avenue et Commercial Drive
Vancouver c’est en quelques chiffres:
- 275 km de piste cyclable (et une étude permanente sur la réduction des axes/parkings destinés aux véhicule routiers au profit du réseau cyclable). - 200 bornes dédiées aux véhicules électriques. - 150000 arbres plantés d’ici 2020. - 200 parcs à disposition des Vancouverois. - 75 potagers communautaires (Manger local, importer moins). - Une réduction de 20% de la consommation énergétique des bâtiments grâce à un nouveau code de construction. - Un objectif d’immeubles zéro-Carbonne en 2020.
On comprend alors mieux la réélection de Robertson en 2011 puis 2014 à la tête de Vancouver via la coalition Vancouver Vision, parti social démocratique et écologique libéral
Un pas en avant
Ces mesures ont un impact conséquent, quelques heures de balade dans la Raincity suffiront pour appréhender l’atmosphère à la fois saisissante et apaisante qui s’en dégage. Sa population multiculturelle, l’entrain de cette dernière pour venir en aide à autrui, et la bienveillance de ses autorités respectées sont autant d’exemples qui font de Vancouver une pionnière en matière de qualité de vie .Les disparités et la pauvreté ne sont ici pas ignorées et tendent à s’effacer par l’effort commun. Car Vancouver n’est pas seulement une ville d’accueil, c’est avant tout un lieu de vie en communauté, un lieu où l’individualisme est effacé.Le sourire, la propreté et l’initiative sont les maître-mots qui qualifieront au mieux cette ville.
