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Natacha Fieno 

Nicolas Morcrette

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Une forêt boréale fragilisée


Avec sa semblable en Sibérie, la forêt boréale du Canada est l’une des dernières forêts absolument intactes au monde. Elle s’étend le long de la Cote Ouest du Canada, de la Colombie britannique jusqu’au Nord à la frontière de l’Alaska, en passant par la province du Yukon. En termes d’environnement, cette forêt représente à elle seule une des plus grandes ressources mondiale en eau potable et rassemble pas moins d’un quart des zones dites humides du monde entier. Cet espace vierge constitue également une réserve de plus de 200 milliards de tonnes de carbone réparties dans ses arbres et son sol. Afin d’avoir une meilleure approche, il est important de préciser que cela représente une quantité notoire semblable à 30 ans d’émissions dues à l’emploi des énergies fossiles par l’homme.

 

Mais si la foret fait parler d’elle aujourd’hui, ce n’est pas par ses caractéristiques hors normes mais bien parce qu’elle se trouve en danger. De nombreuses associations telles que Greenpeace ainsi que les communautés des Premières nations s’alarme au sujet de l’exploitation forestière qui bat son plein au travers du Pays, comme nous avons pu le constater précédemment. En parallèle, les exploitations pétrolières qui prolifèrent représentent une menace supplémentaire pour les espaces vierges. L’incendie de Fort McMurray de 2016 en est le parfait exemple, où près de 6000km² de forêt ont disparu dans le brasier ayant pour origine les installations d’extraction de sables bitumeux.

Toutefois, le gouvernement Canadien semble avoir pris conscience de l’enjeu écologique et, parallèlement à son engagement avec les Premières nations, un long processus d’entraide et de partenariat avec ces derniers ainsi qu’une concertation auprès des acteurs économiques (industriels et forestiers) pourront permettre de limiter les risques environnementaux et de préserver ces espaces naturels sensibles.

 

En effet, si un peu moins de 11% du territoire canadien est soumis à une autorisation d’exploitation, il en va de l’avenir du pays de ralentir son développement industriel dans certaines zones afin de préserver l’habitat de nombreuses espèces animales ainsi que les ressources naturelles dont dispose le Canada. L’une des avancées les plus significatives du pays au cours de ces dernières années n’est sans nul doute la concertation et les nombreux accords conclus avec les Premières nations, ayant pour but de préserver dans un premier temps leurs terres ainsi que, dans un second temps, de les faire bénéficier d’une part des revenus liés à leur exploitation.






À propos de nous 

Nous sommes étudiants en école de commerce à Kedge BS mais surtout amoureux de l'Ouest Canadien et soucieux des enjeux environnementaux actuels. 

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